Cinq mille kilomètres par seconde – Manuele Fior

1055083081Je poursuis ma découverte du fonds du CDI avec une bande dessinée qui a reçu le Fauve d’or du meilleur album au festival d’Angoulême en 2011. Traduit de l’italien, ce roman graphique tourne autour de deux personnages : Lucia et Piero. On les retrouve ensemble, seuls ou accompagnés à différents moments de leur vie.

Ils se rencontrent en Italie et tombent amoureux (chap. 1). Puis Lucia part en Norvège finir sa thèse sur Ibsen et se met en couple avec Sven, le fils de sa famille d’accueil (chap. 2). Quant à Piero, il part en Egypte en mission archéologique et on le retrouve au téléphone avec sa nouvelle compagne (chap. 3). Puis on retrouve Lucia enceinte, qui confie à sa belle-mère son souhait de rentrer en Italie, dans son pays natal (chap. 4). Elle appelle Piero pour prendre de ses nouvelles et lui annoncer son retour ; mais les 5000 km qui les séparent n’empêche pas la flamme de leurs sentiments de se rallumer (chap. 5). Lucia et Piero se retrouvent au restaurant – des années après leur première rencontre. Ils sont tous les deux parents et marqués par le temps mais une envie folle de faire l’amour leur prend. La passion n’est plus là, les retrouvailles sont un fiasco et chacun rentre de son côté (chap. 6).

Le thème principal de cette BD est donc assez simple : un premier amour qui ne réussira pas à se raviver. Mais ce que j’ai le plus apprécié c’est le choix de narration, la finesse et le réalisme des traits, ainsi que les teintes qui illustrent chaque pays et période traité. Je ne suis pas adepte du nu dans les BD (ni même dans les livres ou les périodiques ^^) mais je dois avouer que Manuele Fior a un talent fou pour dessiner le corps humain.

4 réflexions sur “Cinq mille kilomètres par seconde – Manuele Fior

  1. En temps qu’ado on a tendance à tout garder pour nous, nos peurs, nos complexes, nos problèmes, on se croit fort, on se croit adulte, et dans notre tête les adultes n’ont pas besoin d’aide pour résoudre leurs problèmes. Et puis on se croit fort et être fort ce n’est pas avouer ses faiblesses… C’est con un ado.

  2. Merci d’avoir répondu à ma réaction sur ton article concernant le suicide des adolescents. C’est tellement triste de constater que la méchanceté gratuite pousse à un tel acte ! Et les réseaux sociaux n’arrangent rien à cela..

  3. ^^ ok. En quelle année es-tu ? Je me souviens qu’en L3 de Lettres Modernes je n’avais plus trop de vie vu le nombre de dissertations qu’on devait rendre :) En tout cas ça tombe bien qu’on te demande d’enrichir ta culture littéraire car on voit que tu aimes ça ! Tu te destines aux métiers du livre aussi ?!

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